Derrière les sourires diplomatiques, les accords de défense et les vitrines technologiques d’Atlas Corp, une guerre invisible est déjà en marche. Elle ne fait pas de bruit, ne laisse pas de traces officielles — mais elle déstabilise des gouvernements, efface des villes, et remodèle la notion même de souveraineté.
Atlas Corp est un empire à deux visages. Le premier, public, négocie avec les nations et fournit des "solutions de paix" à coups de drones et d’exosquelettes. L’autre, plus sombre, est dirigé par Gorth Irons, convaincu que l’humanité, livrée à elle-même, finira par s’effondrer. Son remède : l’ordre absolu par le contrôle biologique, technologique et idéologique.
AT-054 n’est pas une arme perdue. C’est une expérimentation libérée trop tôt, un échantillon d’un projet plus vaste. Car Manticore n’était que le prototype. D'autres souches, d'autres vecteurs, dorment encore dans les silos d'Atlas, en attente d’un "déploiement justifié".
Mais l'équilibre vacille.
Des dissidences internes apparaissent. Des agents d’Atlas refusent les dérives de l’ombre. Pendant ce temps, la Fondation resserre son étau, infiltrant les réseaux, sabordant les transports, éliminant les vecteurs actifs. Mais plus ils détruisent, plus les instances AT-054 s’adaptent, se reforment, s’implantent.
Ce qui devait être une guerre éclair devient un conflit d’usure génétique, une lutte pour le contrôle du vivant lui-même.
Et au centre de cette guerre : une question non dite, une peur silencieuse.
Et si AT-054 n’était pas une erreur… mais une évolution ?